J’ai découvert Lire la suite

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l n’est pas évident d’évaluer la notion de notoriété : quels sont les fondements du succès ? à partir de quel niveau de médiatisation peut-on être perçu « star » ? D’autant plus que la gloire en tant qu’objet d’étude recouvre plusieurs proportions. Il devient ainsi compliqué de savoir que facteurs sont déterminants dans l’apparition d’un mal-être chez une personne célèbre : est-ce le trop plein d’attention sociale ? l’ampleur des critiques négatives ? l’obligation de « se tapir » forcément pour l’esquiver aux fans ? l’alternance d’effets triomphant et de périodes plus zen ?

Qu’on la pensée ou pas, la célébrité est un phénomène en lien avec la popularité. Touchant toutes les classes d’âge sociales, elle permet de regarder et de s’identifier que ce soit à un sportif, un membre d’une famille absolue, ou un rédacteur par exemple. Ces dernières années, grâce aux plateformes sociales, tout le monde peut choisir son buste dans la dépendance de ses fantasmes. En montrant son quotidien, la popularité contribue à la tentation et à l’identification de ses fans.

Les entreprises d’assurance rendaient son embauchage pécuniairement exagérée : l’acteur, à la réputation velléitaire, risquait de enfoncer n’importe quand. Happy ending : depuis huit ans, sa simplicité admirable n’égale que ses succès au box-office. Mais on attend toujours le come-back professionnel de Lindsay Lohan… « Nombre de mes malades, acteurs et chanteuses, m’ont été adressés par leurs producteurs, parce qu’ils n’étaient plus en état de leur faire gagner de l’argent », observe Marie-Dorée Delachair. Cette psychologue franco-américaine, pro des addictions, a pratiqué dix ans à Los Angeles. « J’intervenais pour envoyer des patients, fréquemment accros à la cocaïne, en cure de désintoxication. » Elle s’est même retrouvée perpendiculaire sur un plateau de filmage. « Une famille dysfonctionnelle comme les autres, analyse-t-elle. J’ai dû sucrer les luttes d’avoir la possibilité d’, les regrouper à leur projet commun. » Déontologiquement, Marie-Dorée est tenue de préserver l’anonymat de ses malades. Hollywood affectionne la discrétion.

Autre étape du développement, le phase du miroir de Lacan, est le moment de se mener tout entier dans son virtuel. L’enfant devant le psyché passe de l’image reflétée aux yeux familial et attend l’acquiescement de son admission. Le regard de l’autre est foncier de la manière dont on s’imagine soi. Ainsi convient-il de sembler pour faire qui l’on est. La dans la rue inquiète le passant pour savoir dans quel virtuel elle se construit. Ce que le passant renvoie est une vision d’un monde irréel. L’image reflétée par l’admirateur est parfois celle d’un cosmos. Le célèbre, aujourd’hui galactique, sort de l’espace terrestre et devient une représentation enchantée tout seul. Ce qu’il distingue dans les regards participe à le constuire à une autre échelle que celle de l’humanité.

Il y a quelques jours, Mallaury Nataf faisait son renouveau dans les médias, appartement malgré elle. Autrefois star de la série Le Miel et les abeilles puis de Sous le soleil, elle est moment de la lumière à l’ombre. Elle en a disposé pour fonder une famille. Tout aurait pu se avoir l’air le mieux si le préjudice psychique qui germait déjà en elle n’avait pas bénéficié d’un autre violent aller-retour de la réputation à l’anonymat pour lui ravir sa vie. Sept ans après sa à la Ferme des personnes célèbres, elle se rapprochait des reporters pour présenter qu’elle était à la rue. Elle avait accouplement la talus, mais est retournée à la case enlèvement. Cette fois-ci, c’est clairement. Non seulement elle est sdf, mais il se raconte qu’elle élan dans les venelle parisiennes en baragouinant des prières destinées à laisser le mauvais oeil. Et pour ceindre tout cela, compte-tenu de son état de santé, on lui a retiré la garde de ses enfants.

Explication la plus évidente : nous autres êtres humains aimons vivre par procuration; nous test aux échantillons plus riches, plus connues, plus beaux et plus prisés que le restant de notre type. Qu’elle soit formulée en termes de jalousie, d’admiration ou de ironies, la fascination pour les personnes célèbres est tout d’abord une projection : nous tentons d’imaginer ce que ce serait de vivre une vie plus simple et plus agréable. Ainsi la vie de sentiment de Charlie Sheen correspond-elle aux besoins de beaucoup d’entre nous, qui cherchent à s’affranchir des standards bourgeoises. Partir en weekend aux Bahamas sur un jaillissement privatisé entouré de jolies stars du porno, remplir une paquet de briques de sniff, acheminer herbeiller votre patron : face à un tel comportement, le «quelle abjection ! » n’est jamais très loin du «si seulement c’était moi…».

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